Et si tout découlait d’un fil ?
En avril, ne te découvre pas d’un fil. En mai fais ce qu’il te plait.
Mais le fil nous conduit dans sa fragilité comme dans sa force sur notre chemin de vie. Le suivre, sans le briser. Malgré le temps, les obstacles de la vie. De fil en aiguille, on tisse sa vie, les liens qui nous unissent ou nous désunissent. Guidés par le fil… invisible.
Le sentiment se jette au fil,
les grilles en mouvance,
trompent la faim d’un voyage.
Je jongle avec les ombres,
les doigts en monde parallèle,
creusés de vie et d’absence.
L.G.
Auteur
Poète et nouvelliste, chroniqueuse littéraire, Laëtitia Gand réinvente le quotidien.
Après Quotidiens passagers en 2017, elle tisse une toile de vie plus intime autour
de l’avril et de son fil, de la mère et l’enfant, renouvelant ainsi la variété et la sensibilité
de son écriture sur un fond de récit poétique
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